Le blog de PIPOLIN

Bonjour, bonsoir

Allez, on en termine avec notre calamité nationale qui essaye de jouer au ballon, je dis bien essaye car le vilain ballon est rond, vue leur prestation, faîtes gaffe, maintenant qu'ils sont en vacances, si d'aventure ils décident de jouer à la pétanque, il va pleuvoir des boules dans tous les sens, plus Roselyne Bachelot la ministre de la jeunesse et des sports.

A propos de jeunesse, nos petits jeunes qui passsent l'oral de français du bac pourront toujours essayer de glisser dans leur dissertation la nouvelle expression qui a fait la une, je cite :

"Va te faire enc..., fils de p..."

Jolie expression exemplaire de la langue française, certes, mais essayez de la transcrire par sms sur votre portable.

Soyons positifs, l'équipe de France a redonné ses  vraies valeurs à la langue française.

Faisant redécouvrir au passage des mots oubliés, tels que "fiasco" ou "branleurs" et autres noms d'oiseaux aussi chatoyants que leur plumage.

Quand au ramage, je préfère la "fermer ma grande g....."

Je suis honteux et confus

AMITIES A TOUTES ET A TOUS

Philippe Pipolin

Bonjour, bonsoir

Comme vous avez été sage en ce week-end ultra-venteux, voici une nouvelle aventure du petit lieutenant.

Entre deux missions de transport, les camions et leurs remorques devaient passer pour controle à l'atelier mécanique, l'ancêtre du controle technique quoi.

A tout seigneur, tout honneur, je suis passé en premier.

Une fois que les mécanos eurent fait leur oeuvre, je planquais la remorque dans un coin reculé de la caserne mais avec son visa de controle. Pendant que je donnais mes instructions à mon escouade pour la suite, ma garde rapprochée trimbalait 3 matelas dans la remorque et je les rejoints pour faire la sieste dans la remorque.

Mais le capitaine, qui ne devait pas être là cet après-midi, est revenu.

C'était un brave homme, qui s'est inquiété de ne pas voir le petit lieutenant trainer dans la caserne.

Lieutenant Pipolin oû es-tu ? M'entends-tu ?

Quand il nous a découvet dormant dans la remorque, pour l'entendre, je puis vous assurrer que je l'ai entendu........................infaillible comme réveil-matin !!!!!!! Mais un peu bruyant.

5 minutes après j'étais dans son bureau (je connaissais le chemin les yeux fermés, même à moitié endormi, je ne pouvais pas me tromper de route).

J'ai encore pris quelques jours d'arrêts.

Oui Kaya et Ecureuil bleu, mon compteur était au top et commençait à chiffrer, mais je n'ai pas fait plus de jours d'arrêts que de jours de services puisque les jours de punition se divisaient par deux et se rajoutaient aux jours de services.

C'est ce que l'on appelle faire du "rab"

Etant du contingent 82/12, j'aurais du être libéré le 30 novembre 83, mais vu mon palmarès, je ne suis rentré chez moi qu'en janvier 84.

Car entre temps, d'autres aventures et punitions m'attendaient et nous étions encore loin du super départ du petit lieutenant.

Mais cela est une autre histoire....................................

AMITIES A TOUTES ET A TOUS

Philippe Pipolin

Bonjour, bonsoir

Comme je vous l'ai expliqué dans les épisodes précédents, service ou pas je passais mes week-end à la caserne.

Notre charmante petite caserne du deuxième escadron était dépendante de la grande du régiment. Notamment pour la nourriture. Tous les matins les cuistos partaient au ravitaillement chercher des plats à réchauffer pour alimenter notre escadron, le mess et l'ordinaire.

Mais que vient faire le petit lieutenant là dedans ?

C'est simple, le dimanche on avait droit aux gateaux.

Comme je trainais par là avec mes galons, je suis allé au ravitaillement dans la fourgonette avec le cuisinier de permanence.

Je n'avais rien à y faire, c'est vrai, mais avec ma ruse et mes galons, je revins de la grande caserne nourricière avec de quoi nourrir tout un régiment.

Au début tout se passa bien et nous nous sommes goinfrés d'éclairs au chocolat et autres patisseries, j'avais fait fort en ramenant 10 fois plus de gateaux que de bonhommes à la caserne en trichant certes sur les quantités, mais bon les petits bleus cuisiniers de la maison mère ont obéis aux ordres d'un petit lieutenant (si, si je suis splendide et impressionnant en uniforme).

Après s'être goinfré de gateaux et de yaourts.

Que voulez-vous qu'il arriva ?

Un nouvel épisode de la "guerre des plaisanteries".

Je me suis donc retrouvé avec ma garde rapprochée, dont un futur traitre(voir épisode précédent) derrière une table et on se bombardaient à coup de petits pois et de purèe (y'avait peut-être des sardines aussi et de la poudre Ajax, mais dans le feu du combat, je ne peux l'affirmer).

Quoi qu'il en soit l'officier de permanence vint mettre un terme à cette joyeuse pagaille.

Le lundi matin, j'étais dans le bureau du capitaine qui me demanda :

-Alors lieutenant vous avez passé un bon week-end ?

Et je me suis ramassé 3 jours d'arrêts,simple péripétie car additionnée à mes précédentes aventures, faîtes le calcul, je pulvérisais tous les records.

Suis au milieu de ma soi-disante garde rapprochée, le camion doit toujours exister puisqu'on a quand même réussit à le ramener (voir épisodes précédents).

A bientôt pour de nouvelles aventures

AMITIES A TOUTES ET A TOUS

Petit lieutenant Philippe Pipolin

Bonjour, bonsoir

Et voici Pipoline, enfin presque....................

C'est Odile Vuillemin, magnifique

Elle n'est pas au courant, mais je l'adore en tant qu'actrice dans "profilage".

Elle est une "criminologue" loin de la froideur des "experts" et parole de Pipolin, elle joue bien en surmontant la faiblesse des scénarios parfois et surtout loin des canons de beauté des enquêtrices.

La série, c'est "profilage"

et comme je suis jaloux du commandant Peyrac, je me suis lancé dans la psypochalanyse avec Chloé Saint Laurent.

On a établit une méthode, loin des caméras.

 Donc vous composez le 04-67-77-83-79 et vous serez guidés par une boîte vocale qui vous renseignera pour vos troubles d'ordres psychologiques :

- Si vous êtes :

1- Obsessif-compulsif : appuyez sans arrêt jusqu'à Noël sur la touche 1.

2- Dépendant affectif :  demandez à celui où celle que vous aimez d'appuyer sur la touche 2 à votre place.

3- Une personne souffrant de désordre de personnalité multiple :  appuyez sur les touches 3, 8, 6, 1, *,4 sans réfléchir, laissez vos multiples personnalités s'exprimer sans inhibitions.

4- Paranoïaque : restez en ligne le temps que les services secrets du Turkménistan, les espions de la C.I.A. déguisés en coureur du Tour de France qui vous surveillent, aient le temps de tracer votre appel pour remonter jusqu'à vous, de toutes façons le FBI vous attrappera avant.

Soyez pas parano, après votre garde à vue, vous deviendrez otages

5- Schizoprène. Ecoutez attentivement les petites voix, l'une d'entre elles vous dira sur quelle touche appuyer.

6- Dépréssif. Appuyez sur n'importe quelle touche. Aucune importance, personne ne vous répondra.

7- Compulsif à répétition : Raccrochez, recomposez le numéro, raccrochez, recomposez le numéro, raccrochez............jusqu'à que la sensation de manque disparaîsse.

8- Agressif-passif :  Mettez moi en attente en appuyant sur la touche pause.

9- Antisocial à tendance violente :  Jettez par la fenêtre votre téléphone sur la tronche du premier passant venu (faîtes gaffe aux uniformes).

10- Enfin si vous avez des difficultés d'attention, relisez 350 000 fois cet article (1 fois par jour pour faire exploser mon blog rank dont Chloé et moi-même se foutent royalement).

11-Si vous avez besoin d'argent, veuillez rappeller ultérieurement, toutes les lignes de votre correspondant sont occupées.

AMUSEZ-VOUS BIEN

AMITIES A TOUTES ET A TOUS

Philippe Pipolin

Bonjour, bonsoir

Et voila l'arrivée du petit lieutenant au rapport. Jusqu'alors l'adjudant d'unité était aussi cool que nous.

Petite explication : Mon aminaute Kaya vous le dira, à l'armée c'est la fonction qui prime, pas le grade et donc même en temps qu'officier, je devais "obéir" à l'adjudant d'unité, hiérarchiquement inférieur, mais qui s'occupait de la vie courante de la caserne, moi j'étais officier, mais de transport.

L'adjudant-chef R. nous faisait faire du sport le matin, manière de se dégourdir les jambes, on faisait, un tour de paté de maison et on rentrait. L'adjudant-chef, c'était le Raymond Domenech avec l'équipe de France de football d'aujourd'hui, peut importe le résultat, si on avait couru 5 minutes, son boulot était fait et il se foutait royalement, pardon militairement de la durée.

Mais notre nouveau capitaine avait une conception différent du sport en général et surtout de la discipline. Faut le comprendre, le DRH c'était lui et qu'il venait d'être nommé responsable d'un escadron avec ses idées.

Alors (voir article précédent pour le pourquoi), il débarqua plus tôt que prévu pour le premier rapport avant le sport.

Son escadron était bien là, le petit lieutenant, lui devait être encore en train de se raser.

Accrochez-vous !!!!!!!!!!!!!

Normalement et règlementèrement, la tenue de sport, c'est le short blanc et le tee-shirt bleu foncé fournit gracieusement par vos impôts. On ne met le kaki qu'après la douche.

Tout le monde était en tenue.

Enfin presque, car les tee-shirts allaient du bleu-ciel au bleu-marine, une vrai palette de bleu. Artistiquement, je pense aujourd'hui que le capitaine a mal apprécié toutes ces nuances de bleu.

D'ailleurs il a dit, en criant certes, mais il a manifesté son désaccord avec.

Et là le petit lieutenant Pipolin arriva comme Zorro en retard au rapport sans savoir que c'était le capitaine qui commendait le-dit rapport.

Zorro arrive tout de noir vêtu et avec un masque, le petit lieutenant allait faire lui une entrée plus fracassante et colorée.

Pendant que le capitaine criait en se plaignant des nuances de bleu non réglementaires, Pipolin fièrement arriva en tenue de sport aux couleurs de l'équipe de la célébrissimme équipe de rugby de sa ville : Béziers.

Donc en retard au rapport, j'étais vêtu d'un short bleu et d'un magnifique maillot.......rouge.

On me reconnaissait facilement au milieu des nuances de bleu.

Le capitaine n'eut aucune peine  pour me reconnaître et me convoquer dans son bureau.

J'en suis ressorti avec 3 jours d'arrêts (avec sursis), mais avec une promtion.

Le capitaine m'a dit non sans humour :

"Alors lieutenant Koursani, on fait le malin le matin, on verra ce que vous allez faire, vu que vous aimez le rugby, en tant qu'officier, débrouillez-vous pour le tournoi inter-amée et je compte sur vous pour que le deuxième escadron y figure bien, sinon le sursis, couic, demmerdez-vous!!!!!!!!!"

Et donc je devins une star du rugby du 2ème escadron avec mes 1m74 et mes 62 kilos.

Après avoir dit : "Mes respects mon commandant"

et ayant été nommé entraineur-joueur de l'équipe de rugby du 2ème escadron, je partis donc constituer mon équipe.

Mais cela est une autre histoire

AMITIES A TOUTES ET A TOUS

Philippe Pipolin