10 octobre 2009
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17:07
Avant le lever des couleurs (on ne plaisante pas avec un drapeau, les politiques devraient s'en inspirer avant de nous expliquer ce dont il n'ont rien à foutre).
Je tiens à remercier mes amis Béa et Lucien http://aymard.over-blog. qui m'ont scannés les photos pour cet article (c'est le système D). Après avoir sués sang et eau pour "bricoler" dans leur maison, ils vont regretter d'avoir préparé ma chambre d'ami dans la contrée d'Elne dans les Pyrénnées Orientales, pas besoin de s'inscrire à Koh Lantah
pour vivre à l'état sauvage, le depaysement se trouve à une heure de route de cette grande métropole qu'est Valros où je survit.
En ce temps là, en 1982, j'avais 20 ans, laissant tomber mes études de droit et ayant fait ma préparation militaire, j'ai résilié mon sursis, j'ai donc rejoint l'Ecole d'Application du Train à Tours (c'est le transport crée par Napoléon, sauf que là les camions ont remplacé les ânes).
J'en suis ressorti aspirant et donc lieutenant pour rejoindre mon régiment d'affectation :
Le 505 ème régiment du train basé à Vienne.
mais délaissé par la hiérarchie du quartier Kilmaine, la grande caserne
et mal compris par mes supérireurs
j'ai été nommé et pris mes fonctions à coté, à Estressin au quartier Garigliano 2ème escadron.
Alors voici l'histoire du bataillon "triple c..ns".........
Voici le départ de la mission OTP 5448 qui devait aller livrer des munitions en 2 jours au Bourget, avant qu'elles ne partent pour le Tchad. A gauche c'est le conducteur Tanas, à droite le brigadier Koch, au centre le responsable de la mission : le non moins fameux lieutenant Pipolin.
Vous apprécierez la tenue, surtout le croisement des jambes réglementaire pour des branleurs.
En arrière-plan c'est le camion Unic qui a dû se barrer avec sa remorque car on ne l'a plus jamais revu à la caserne, ni la remorque non plus......
Mais bon on peut le comprendre :
Un chargement au dépôt de munitions de Miramas
un ravitaillement en gas-oil à l'Arsenal de Toulon (ce qui était interdit, mais avec Pipolin, les interdictions....).
La remontée sur Paris en passant au passage par le dépôt d'Aubigne-Racans du coté de Thouars.
Un plantage de camion à Séverac le Chateau à 3 heures du matin.
Les riverains du coin ont crut revivre le débarquement
La prise d'assaut d'un parking de supermarché à Nîmes, 3 guignols armés et un trente huit tonnes sur un petit parking, ça prend de la place et je ne sais pas pourquoi, les gens n'étaient pas contents de voir leurs braves piou-piou chargés de leur défense nous féliciter pour cet acte de bravoure....
Photo numéro 2 :
Je n'ai pas fait que des tours pendables, ce soir là après la journée de "travail", j'étais officier de permanence, la gendarmerie est venue demander l'aide à l'armée pour retrouver un jeune handicapé perdu dans les monts environnant Vienne.
J'ai donc fait le tour des chambrées pour mobiliser des hommes, ce sont les couillons que vous pouvez voir sur la photo.
Alors on est allé quadriller le terrain
Au début on étaient cote à cote avec une lampe-torche magnétite mais sans maître-chien.
Après et l'histoire finit bien, la gendarmerie prévenue par un fermier a récupéré le jeune handicapé perdu.
Tout le monde était content et bravo aux éducateurs pour leur boulot.
Tout le monde est rentré
L'embêtant c'est que lorsque le Lieutenant Pipolin a fait l'appel pour repartir, il manquait 4 couillons.
Couillons certes, mais on ne laisse jamais un homme sur le terrain.
Alors je suis reparti les chercher dans la douce nuit de Vienne.
On est bien rentrés vers les 5 heures du mat et on est rentrés se pieuter.
A 6 heures, pour le lever des couleurs où je suis arrivé en retard, mon commandant d'escadron m'a dit :
- Koursani, vous n'êtes pas rasé
Je me suis mis au garde-à-vous pour répondre
- Mes respects mon commandant, mais là vous me le brisez.......
Résultat : 30 jours d'arrêts de rigueur et encore j'ai été défendu par Charles Hernu, ministre de la défense, chef des armées et donc responsable de la quatrième région militaire dont l'état-major était à Lyon.
J'en suis fier, je ne regrette rien......
et le Lieutenant Pipolin vous envoie avec Caroline
" A vacation in foreign land
Uncle Sam does the best he can
You're in the army now
oh oh you're in the army now
You'll be the hero of the neigborood
nobody knows that your left for good
You're in the army now
oh oh you're in the army now
If you want to survive
get out of your bed
You're in the army now
oh oh you're in the army now
(Status Quo-In the army now-1984)
AMITIES A TOUTES ET A TOUS
La 12 c'est la meilleure
les autres c'est des branleurs
aucune classe ne nous remplacera
LIEUTENANT......PHILIPPE PIPOLIN CONTINGENT 82/12
Je tiens à remercier mes amis Béa et Lucien http://aymard.over-blog. qui m'ont scannés les photos pour cet article (c'est le système D). Après avoir sués sang et eau pour "bricoler" dans leur maison, ils vont regretter d'avoir préparé ma chambre d'ami dans la contrée d'Elne dans les Pyrénnées Orientales, pas besoin de s'inscrire à Koh Lantah
pour vivre à l'état sauvage, le depaysement se trouve à une heure de route de cette grande métropole qu'est Valros où je survit.
En ce temps là, en 1982, j'avais 20 ans, laissant tomber mes études de droit et ayant fait ma préparation militaire, j'ai résilié mon sursis, j'ai donc rejoint l'Ecole d'Application du Train à Tours (c'est le transport crée par Napoléon, sauf que là les camions ont remplacé les ânes).
J'en suis ressorti aspirant et donc lieutenant pour rejoindre mon régiment d'affectation :
Le 505 ème régiment du train basé à Vienne.
mais délaissé par la hiérarchie du quartier Kilmaine, la grande caserne
et mal compris par mes supérireurs
j'ai été nommé et pris mes fonctions à coté, à Estressin au quartier Garigliano 2ème escadron.
Alors voici l'histoire du bataillon "triple c..ns".........
Voici le départ de la mission OTP 5448 qui devait aller livrer des munitions en 2 jours au Bourget, avant qu'elles ne partent pour le Tchad. A gauche c'est le conducteur Tanas, à droite le brigadier Koch, au centre le responsable de la mission : le non moins fameux lieutenant Pipolin.
Vous apprécierez la tenue, surtout le croisement des jambes réglementaire pour des branleurs.
En arrière-plan c'est le camion Unic qui a dû se barrer avec sa remorque car on ne l'a plus jamais revu à la caserne, ni la remorque non plus......
Mais bon on peut le comprendre :
Un chargement au dépôt de munitions de Miramas
un ravitaillement en gas-oil à l'Arsenal de Toulon (ce qui était interdit, mais avec Pipolin, les interdictions....).
La remontée sur Paris en passant au passage par le dépôt d'Aubigne-Racans du coté de Thouars.
Un plantage de camion à Séverac le Chateau à 3 heures du matin.
Les riverains du coin ont crut revivre le débarquement
La prise d'assaut d'un parking de supermarché à Nîmes, 3 guignols armés et un trente huit tonnes sur un petit parking, ça prend de la place et je ne sais pas pourquoi, les gens n'étaient pas contents de voir leurs braves piou-piou chargés de leur défense nous féliciter pour cet acte de bravoure....
Photo numéro 2 :
Je n'ai pas fait que des tours pendables, ce soir là après la journée de "travail", j'étais officier de permanence, la gendarmerie est venue demander l'aide à l'armée pour retrouver un jeune handicapé perdu dans les monts environnant Vienne.
J'ai donc fait le tour des chambrées pour mobiliser des hommes, ce sont les couillons que vous pouvez voir sur la photo.
Alors on est allé quadriller le terrain
Au début on étaient cote à cote avec une lampe-torche magnétite mais sans maître-chien.
Après et l'histoire finit bien, la gendarmerie prévenue par un fermier a récupéré le jeune handicapé perdu.
Tout le monde était content et bravo aux éducateurs pour leur boulot.
Tout le monde est rentré
L'embêtant c'est que lorsque le Lieutenant Pipolin a fait l'appel pour repartir, il manquait 4 couillons.
Couillons certes, mais on ne laisse jamais un homme sur le terrain.
Alors je suis reparti les chercher dans la douce nuit de Vienne.
On est bien rentrés vers les 5 heures du mat et on est rentrés se pieuter.
A 6 heures, pour le lever des couleurs où je suis arrivé en retard, mon commandant d'escadron m'a dit :
- Koursani, vous n'êtes pas rasé
Je me suis mis au garde-à-vous pour répondre
- Mes respects mon commandant, mais là vous me le brisez.......
Résultat : 30 jours d'arrêts de rigueur et encore j'ai été défendu par Charles Hernu, ministre de la défense, chef des armées et donc responsable de la quatrième région militaire dont l'état-major était à Lyon.
J'en suis fier, je ne regrette rien......
et le Lieutenant Pipolin vous envoie avec Caroline
" A vacation in foreign land
Uncle Sam does the best he can
You're in the army now
oh oh you're in the army now
You'll be the hero of the neigborood
nobody knows that your left for good
You're in the army now
oh oh you're in the army now
If you want to survive
get out of your bed
You're in the army now
oh oh you're in the army now
(Status Quo-In the army now-1984)
AMITIES A TOUTES ET A TOUS
La 12 c'est la meilleure
les autres c'est des branleurs
aucune classe ne nous remplacera
LIEUTENANT......PHILIPPE PIPOLIN CONTINGENT 82/12