Bonjour, bonsoir
Bon l'histoire de ma mission est terminée, mais pas mon service militaire et cette mission délirante allait avoir des répercussions.
Avec cette fois-ci, une belle aventure humaine que je vous propose car entre 2 pitreries, il m'arrivait d'être sérieux et dêtre soldat.
A mon retour à la caserne, le capitaine m'attendait avec une pile de motifs (les punitions).
Résultat :
-Le camion et sa remorque sont partis à l'atelier mécanique
- Tanas et Desbordes, mes comparses sont partis au "trou"
- Le lieutenant Pipolin, lui a été mit aux arrêts dans sa chambre pour 30 jours, les punitions en sursis étant venues se cumuler et le capitaine ne les avait pas oubliées.
Alors, il ne s'est pas gêné pour faire l'addition.
J'ai donc perçu "mon maillot de bain" pour "plonger".
Seulement c'était après 17 heures que je devais regagner ma chambre.
Le plus embêté, c'était l'adjudant-chef de l'escadron, véritable directeur des ressources humaines, chargé de règlementer et d'organiser le planning des tours de garde et autres permanences.
Les autres gradés professionnels avaient droit à leur congés et leur vie familiale. Un véritable casse-tête pour l'adjudant-chef, car dans son organisation, il avait déjà du se passer de mes services pendant 3 semaines (voir épisodes précédents).
Normalement à mon retour de mission qui aurait dûe durer 4 jours, les diverses obligations de permanence étaient pour moi entrecoupées de périodes de repos.
Mais j'étais aux arrêts et donc pas compté dans l'éffectif disponible.
Alors, l'adjudant-chef étant embêté, j'ai accepté d'être le gradé responsable du D. I.G., le detachement d'intervention générale.
Il fallait un gradé et personne dans les hautes instances n'irait vérifier le nom et se rendre compte que ce service était assuré par un "puni" qui n'avait rien à faire là.
Le DIG, c'est 15 bonhommes prêts à intervenir au cas où..... pour prêter main forte aux gendarmes ou à l'autorité préfectorale
En principe on tue le temps pendant une semaine en étant "mobilisés".
D'habitude, il ne se passe rien.
Mais le petit lieutenant Pipolin se trouve toujours au mauvais endroit et au mauvais moment.
Et je repartis donc pour une nouvelle aventure
Plus courte
mais chargée de beaucoup plus d'émotions cette fois-ci
sans pitreries (ou presque, car je n'y était pour rien)
Je vous la conterai si vous le voulez bien
histoire de redorer les galons du lieutenant Pipolin
En attendant
AMITIES A TOUTES ET A TOUS
Philippe Pipolin